Mises en examen à Grenoble deux militants d’Ultine Liberté pour aide au suicide.

À Grenoble, les deux personnes soupçonnées d'avoir voulu aider une femme de 91 ans à mettre fin à ses jours mises en examen
          Il s'agit de deux militants de l'association "Ultime liberté" qui défend le suicide assisté, déjà connus pour des faits similaires.

Deux membres engagés de l’organisation « Ultime liberté » ont de nouveau fait parler d’eux pour leur plaidoyer en faveur du suicide assisté. Ces militants sont déjà familiers des médias pour des actions similaires par le passé.

Deux individus engagés au sein d’une association prônant le suicide assisté sont suspectés d’avoir tenté d’aider une femme de 91 ans à mettre fin à ses jours à Grenoble, en Isère. Ils ont été mis en examen pour divers chefs d’accusation, notamment pour exercice illégal de la profession de pharmacien et pour avoir incité la victime au suicide en lui fournissant différents produits, selon le procureur de la République de Grenoble, Éric Vaillant.

Les deux mis en examen ont été placés sous contrôle judiciaire, avec interdiction de tout contact avec la victime et sa famille, interdiction d’activités au sein de l’association « Ultime Liberté » et obligation de pointage hebdomadaire à la gendarmerie. Ils étaient déjà connus pour des faits similaires. La victime, membre de l’association et souhaitant se suicider, est actuellement hospitalisée.

Ces deux militants, un homme et une femme âgés de 81 ans, ont été placés en garde à vue après le signalement du fils de la personne de 91 ans, affirmant qu’ils avaient tenté de tuer sa mère. Ils sont soupçonnés d’avoir fourni des médicaments à la mère du plaignant, qui les aurait pris avant de les vomir, selon le procureur.

L’association « Ultime Liberté » milite pour la liberté de choisir le moment, le lieu et les modalités de sa propre mort, ainsi que pour l’inscription dans la loi du suicide assisté, sous certaines conditions strictes. Actuellement, la loi française n’autorise ni le suicide assisté ni l’euthanasie. Un projet de loi sur la fin de vie, visant à ouvrir la possibilité encadrée d’une assistance au suicide, avait été discuté par les députés, mais la dissolution de l’Assemblée nationale a plongé le texte dans l’incertitude.

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Source de l’article : Francetvinfo

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